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Comment faire un QCM ? Et comment tester les connaissances acquises ? À chaque rentrée, ces questions reviennent sur la table. Depuis des années, les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur tentent d’améliorer les modalités d’évaluation. Néanmoins, quels sont les enjeux ? Pour les professeurs, l’objectif est de renforcer les méthodes d’apprentissage. Aujourd’hui, le QCM est reconnu comme une approche fiable. Cependant, sa pertinence est-elle vraiment avérée ? Et comment construire un bon QCM ? Voici quelques explications.
Pourquoi créer un QCM ?
Concrètement, qu’est-ce qu’un QCM ? Cette épreuve se compose d’une série de questions (ou d’énoncés), ou l’élève sélectionne une réponse parmi les solutions proposées. Dans les écoles, les professeurs utilisent régulièrement des QCM (contrôles continus, examens…). Néanmoins, pourquoi recourir à cette méthode d’évaluation ? Généralement, au collège et au lycée, les salles de classe sont bondées. Et au cœur des universités, le pourcentage d’étudiants augmente chaque année de 2 % (données du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche). Dans ce contexte, les enseignants se retrouvent dans l’incapacité de relire toutes les copies. Les épreuves exigent de l’énergie et de l’attention. Faire passer un QCM aux élèves permet de gagner du temps. En effet, les questionnaires, eux, se corrigent rapidement. Aujourd’hui, les technologies évoluent. Les instituteurs ont désormais à leur disposition des moyens numériques importants (optimisation des logiciels…). Ils se concentrent donc davantage sur le feed-back, ce qui donne la possibilité aux apprenants de comprendre leurs erreurs. Le QCM se révèle aussi pertinent dans le cadre d’une formation à distance. Le QCM permet également d’évaluer des notions plus larges. En effet, il comporte une suite d’énoncés qui sont indépendants les uns des autres. L’enseignant peut éventuellement tester les connaissances de ses élèves sur deux ou trois sujets.
Comment créer un QCM ?
Le QCM est souvent décrit pour sa simplicité et pour sa superficialité. Un préjugé inconscient, bien loin de la réalité. En effet, aujourd’hui, les professionnels travaillent sur des QCM complexes et efficaces. Cependant, comment rédiger un bon QCM ? Vous devez réfléchir attentivement aux questions que vous allez poser. Vos énoncés devront intégrer tous les aspects d’une thématique, l’idée étant de vérifier que les connaissances sont acquises. Vous devrez également sélectionner la forme du QCM. Les enseignants utilisent habituellement quatre modèles :
- le vrai/faux ;
- le choix alternatif ;
- le choix multiple ;
- l’appariement.
Lors de l’élaboration, sachez que vous pouvez vous reposer sur les technologies actuelles. Pensez aux logiciels et testez directement votre QCM en ligne. Généralement, les applications signalent les lacunes et vous envoient des recommandations (redondance des thèmes, mauvaise lisibilité…). Demandez à vos collègues de répondre au questionnaire. Il est toujours intéressant de recueillir un avis extérieur. Lors de votre construction, gardez à l’esprit que vos énoncés doivent être clairs et simples. Évitez impérativement les formules alambiquées. Et pour la correction, apportez du contenu. Un bon feed-back améliore la compréhension.
Le QCM, une bonne méthode d’évaluation ?
Aujourd’hui, le QCM est une modalité d’évaluation reconnue. Néanmoins, elle ne donne pas toujours l’occasion aux élèves d’exploiter leur potentiel (raisonnement, créativité…). Si vous souhaitez générer un questionnaire, vous devez étudier en amont la pertinence d’une telle démarche. En outre, pour améliorer les connaissances de vos élèves, pensez à apprendre comment faire un QCM.