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Le pharmacien hospitalier travaille surtout dans l’ombre. C’est pourtant un métier de la santé indispensable. Il exerce principalement au sein d’établissements de soins, publics ou privés. Par exemple un hôpital, un EHPAD, un centre de rééducation ou encore une clinique. Accessible après de longues études et sur concours, le métier de pharmacien hospitalier est polyvalent. Approvisionnement des médicaments, contrôle de qualité, prescription, informations, conseils… Ses missions sont nombreuses.
Les missions du pharmacien hospitalier
Le pharmacien hospitalier doit être polyvalent pour remplir toutes les missions qui lui sont assignées. D’abord, il est responsable du matériel médical et des médicaments au sein de l’établissement de soins dans lequel il exerce. Cela signifie qu’il s’occupe de la sécurité et de la stérilisation des dispositifs médicaux, mais aussi qu’il gère et contrôle la qualité des stocks pharmaceutiques. Parfois, c’est aussi lui qui s’occupe de la préparation de certains traitements spécifiques. Autre mission, la prescription des médicaments. Il doit évidemment connaître les effets de chaque médicament, ainsi que la compatibilité entre différents traitements. C’est à lui de définir la posologie et la voie d’administration en fonction des patients. Son rôle est également d’informer sur les effets secondaires éventuels des traitements prescrits. Le pharmacien hospitalier a de plus une mission de conseil et de validation des prescriptions. En général, c’est aussi lui qui forme chaque service au bon usage des médicaments.
Les études à faire pour devenir pharmacien hospitalier
Dans le but de devenir pharmacien hospitalier, il faut faire de longues études. 9 ans, pour être précis. Une seule voie est possible, il faut obtenir le diplôme d’État de docteur en pharmacie. D’abord, il est grandement recommandé de commencer avec un Bac S. Ensuite, les 9 années d’études se divisent en deux parties. La première partie dure 5 ans et la spécialisation 4 ans. La première année, qui est considérée comme une année préparatoire (et n’est donc pas comptée dans les 9 ans d’études) est commune à toutes les études de santé. Ensuite, le PASS sélectionne les étudiants par concours. Les 5 années qui suivent sont une alternance entre cours universitaires théoriques et stages pratiques. À la suite du concours national d’internat en pharmacie, il faut s’orienter vers un cycle de spécialisation qui dure 4 ans.
Les compétences requises pour ce métier
Le métier de pharmacien hospitalier est un métier qui demande, en plus des connaissances acquises, de multiples qualités personnelles. Parmi les plus importantes, il y a notamment la polyvalence, l’organisation, la méticulosité et la réactivité. En effet, la rigueur et la précision sont des qualités essentielles pour réussir dans le métier de pharmacien hospitalier. Ainsi que le fait de pouvoir réagir dans l’urgence et sous la pression. Enfin, il faut réussir à être multitâche pour gérer une journée type. De plus, des compétences humaines et relationnelles sont importantes, puisque entre les patients, les équipes de santé et les fournisseurs, le pharmacien hospitalier rencontre de multiples interlocuteurs.
Le salaire d’un pharmacien hospitalier
Un pharmacien hospitalier prétend à un salaire attractif. D’abord, ils sont rémunérés pendant leurs études. 250 € environ en fin de deuxième cycle, puis 2000 € en fin d’internat. Lorsqu’il commence officiellement sa carrière, le pharmacien hospitalier débute à plus de 4000 € de salaire. En fin de carrière, son salaire peut s’élever à plus de 7500 €. Cette rémunération varie aussi selon son lieu d’exercice, particulièrement entre les établissements publics et privés.
Possibilités d’évolutions de carrière
Le métier de pharmacien hospitalier ne permet pas de grandes possibilités d’évolution. Il y a surtout des changements de lieu d’exercice qui sont possibles au cours d’une carrière, mais aussi une transition entre le public et le privé (ou du privé au public). Toutefois, après plusieurs années d’expérience, il est possible de gagner en responsabilités en encadrant son équipe de pharmacie. Ou encore de basculer vers la recherche ou l’enseignement.