Vous cherchez un emploi au Japon ? Arrêtez de vous tirer une balle dans le pied avec ça…

 

J’écris ces lignes dans une position très inconfortable. Je suis sûr que je vais avoir mal aux épaules en me levant. Mais si cela peut vous aider à réussir vos rêves, alors mes crampes d’épaules sont un prix infime face à la joie et au bonheur auquel j’aurai (peut-être) pu contribuer.

 

Voici ce qui se passe probablement pour vous aujourd’hui…

 

Vous êtes passionné par les langues ? Vous maîtrisez l’anglais et vous souhaiteriez pouvoir l’enseigner au Japon ? Le problème, c’est que vous voyez partout que l’on recherche des « natifs ». Ce que vous n’êtes pas et vous ne savez pas comment tirer votre épingle du jeu ?

Dès qu’on voit « natif » sur une offre d’emploi, on a tendance à baisser les bras et zapper. On se dit que ça ne marchera pas. Que ce n’est pas pour nous. On n’a pas le niveau. Et avant même d’avoir tenté sa chance, on a jeté le bébé avec l’eau du bain. Et si on faisait fausse route ? Et si on tentait l’impossible ? Qu’aurait, on a perdre ? Qu’aurait, on a gagner ?

À mes débuts, lorsque moi aussi, je cherchais un emploi au Japon. Je suis souvent tiré une balle dans le pied. Dès que je voyais niveau japonais/anglais natif ou bilingue, je fuyais en courant.

Je possédais pourtant tous les autres pré-requis. Mais je me disais que je n’avais aucune chance. On cherchait un « native english speaker » ou « native Japanese » pas un pauvre french speaker. Je « zappais » les annonces par douzaine comme ça… Finalement, il ne restait plus grand choses pour à postuler…

 

Je pensais que c’était impossible… Et j’avais tort.

 

Avec le temps et l’expérience, j’ai de plus en plus osé. Lorsque rien ne fonctionnait plus, que j’avais postulé sur tous les postes à ma portée (choix très limité) : Dos au mur, je me suis enfin débridé et j’ai essayé de postuler sur les postes courant d’abord, puis bilingue et enfin natif. À ma grande surprise, je recevais des demandes d’entretiens alors qu’à l’évidence, je n’avais pas le profil recherché ou en tout cas pas le niveau en langue. Alors pourquoi on me contactait ?

 

Personne ne cherche de français ou de francophone pour travailler au Japon

 

Alors quand je dis ça, j’exclue les professeurs de français et les entreprises françaises a la recherchent de VIE pas cher et bien formé. Dans l’ensemble, 99% des boites japonaises et étrangères veulent ou des Japonais qui parlent anglais ou des Anglais qui parlent japonais. Mais des Français qui parlent anglais et japonais, elles ne l’ont même pas pensées ni même imaginées. Bref, nous n’avons aucune place au Japon… au départ…

 

Une fois qu’on a compris ça, il faut aussi saisir que les annonces d’emploi sont comme des CVs pour les entreprises. Autrement dit, elle présente le profil idéal. Mais dans l’absolu, ce qu’elles veulent, c’est quelqu’un d’opérationnel. Une personne qui fasse le job et qui augmente la profitabilité de l’entreprise. Alors qu’ils viennent de Bangalore, de Vancouver, de Tombouctou ou de Toulouse, s’il fait le job, alors tout le monde est content.

 

Tenter votre chance, vous n’avez rien à perdre… Au contraire…

 

Dans ces conditions, il faut ABSOLUMENT tenter sa chance. Quel que soit le niveau de japonais ou d’anglais demandé. Si vous ne tentez pas, vous avez exactement 0 chances. Si vous tentez, alors tout est possible.

 

J’ai passé des dizaines d’entretiens et à chaque fois, c’était pareil : « On cherchait un Japonais ou anglais/américain, mais votre profil atypique nous a intéressé alors nous vous avons appelé ». Une fois sur place en face à face, vous n’avez plus qu’à démontrer vos capacités. Que vous êtes l’homme ou la dame de la situation. Vous donnez à fond, pour n’avoir aucun regret. Et si ça marche, c’est le jackpot. Si ça rate, vous pourrez récupérer au moins 3 fois votre mise.

 

1. Vous aurez acquis une expérience d’entretien qui vous aidera à mieux appréhender les prochains 

2. Vous aurez un nom de plus à ajouter sûr votre liste d’entreprise qui vous, on appelait pour un entretien. Et plus les noms sont connus plus cela donne de la valeur à votre candidature. 3. Votre niveau de langue progresse contre votre volonté

 

Par exemple :

 

Avant d’arriver dans ma boite actuelle. J’avais échoué à :

 

Google

Société Général

Mizuho

Citibank

MUFG

UBS

 

 

+ les entreprises ou je ne suis jamais aller, car j’avais déjà trouvé ce que je cherchais.

 

Vous déballez votre liste. Eh bien sûr, vous n’êtes pas obligé de dire que vous avez échoué. Si vous vous arrêtez là, le recruteur en face peu tout simplement se dire que vous êtes un candidat attractif et que s’il doit prendre sa décision, il n’a pas de temps à perdre. S’il prend trop son temps, vous risquez de lui filer entre les doigts…

 

C’est ce qui s’est passé dans la dernière entreprise ou j’ai passé mon entretien. Ils ont dit qu’il me rappellerait le lendemain. Mais le soir même, ils m’ont rappelé… D’autres amis français qui travaillent également au Japon racontent une expérience similaire…

 

Enfin, sur le dernier point, la langue

Même si vous n’avez pas l’intention de progresser en japonais. En passant des entretiens, vous y serez obligé. C’est psychologique. Parce que quand on va vous posez des questions que vous ne comprenez pas et bien ça va vous rester dans la tête. Et quand c’est là, je vous promets que vous n’allez pas dormir tranquille tant que vous n’en avez compris le sens. Parce que si on vous a posé la question une fois.

Alors, on pourra vous reposer la question une autre fois. Ce qui va vous amener à faire des recherches, à développer votre vocabulaire, votre compréhension oral et votre locution, et ceux même si vous ne le voulez pas.

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