Les fêtes de fin d’années… cette course folle de la dernière semaine avant le 24 décembre pour acheter des articles dont vous ignoriez l’existence et l’utilité quelques jours auparavant. Dépêchez-vous, dépêchez-vous, dé-pê-chez-vous ! Achetez, achetez, achetez ! Partout où vous tournez la tête, des publicités pour tel cadeau Noël qui ferait sans doute plaisir à la vieille tante Cécile ou au fils de votre cousin, des idées de menues de réveillon, des décorations à foison, de la musique de saison. Toute cette ambiance respire l’amour, la joie et le bon temps, n’est-ce pas ? N’est-ce pas aussi un exemple à suivre, une tradition à transmettre à nos enfants ? La course folle pour obtenir des biens matériels au détriment des autres. Eh bien… levez le pied et commencez à être des parents lents. Avez-vous entendu parler du mouvement (un peu) nouveau de la » parentalité slow » ? Oui, c’est exactement ce à quoi cela ressemble : ralentir nos vies et celle de nos enfants, afin que nous puissions réellement sentir les roses, au lieu de simplement les acheter en se précipitant hors du magasin pour les jeter dans trois jours une fois fanées, sans que personne y prête attention. La parentalité slow ne consiste pas à faire moins de travail ou à ne rien faire. En fait, cela peut se transformer en une charge supplémentaire de travail parce que vous devez vous montrer réfléchi en étant proactif, et pas juste réactif. Il s’agit de fixer des règles selon lesquelles la famille et le temps familial sont précieux et passent en premier, puis de s’y tenir. Cela consiste en l’idée de ralentir suffisamment longtemps pour se poser réellement la question suivante : » Aimons-nous ce que nous faisons et comment nous le faisons ? » Ça semble simple et facile, non ? Peut-être, peut-être pas. Réduire à l’essentiel signifie trancher, oser faire des choix difficiles. Cela peut signifier aller à contre-courant lorsque les enfants des autres pratiquent plusieurs activités extrascolaires, tandis que votre enfant et vous n’en avez choisi qu’une, voire aucune. Ce choix de parentalité exige que vous dépassiez l’idée que vous ou votre enfant manquez quelque chose, mais aussi celle d’agir non par conformisme plutôt que selon vos besoins et envies propres. En fin de compte, quel que soit ce quelque chose, avec la parentalité slow, vous gagnez bien plus : du temps de qualité passé ensemble.
Comment commencer la parentalité slow
Vous voulez ralentir la cadence ? Essayez ces idées simples pour vous diriger (comme une tortue) dans la bonne direction :
- établir un calendrier familial ;
- planifiez une réunion hebdomadaire pour passer en revue le calendrier de chaque semaine. Si cela va sur le calendrier, cela doit être important. Surtout, n’oubliez pas d’inscrire le temps passé en famille et écrivez-le au feutre indélébile afin qu’il ne puisse pas être modifié ;
- essayez également de réserver un jour de week-end complètement libre pour permettre de faire tout ce qui se présente au cours de la journée. Pas d’horaire, que du plaisir !
Activités qui comptent
Réfléchissez vraiment à ce qui compte à long terme. Cet engagement de trois jours par semaine pour le football en vaut-il vraiment la peine ou ne serait-ce pas mieux de simplement jouer dans le jardin en famille ? Les parents ressentent beaucoup de pression à devoir inscrire des activités supplémentaires, comme des cours de musique et des équipes de football, alors qu’au lieu de cela, tout le monde pourrait s’amuser davantage simplement en le faisant ensemble. Par la même occasion, vous créez des souvenirs inoubliables que chacun conservera toute sa vie. Laissez vos enfants essayer diverses activités jusqu’à ce qu’ils trouvent leurs intérêts. Laissez-les essayer les choses une par une et s’ils n’aiment pas, laissez-les aller vers autre chose.
Désencombrement
Nous vivons dans des maisons remplies d’objets, dont la plupart ne sont probablement pas utilisés. Toutes ces affaires peuvent devenir accablantes, littéralement et mentalement. Une fois que vous avez désencombré l’agenda, attaquez-vous aux bacs à jouets, puis aux placards. Ensuite, commencez peut-être à désencombrer le garage, le grenier et le bureau à domicile. Estimez combien de repas vous pouvez préparer à partir de votre garde-manger. Simplifiez votre vie et le temps que vous passez ensemble.
Constituez votre tribu
Il faut un village, vraiment. Entourez-vous d’autres parents et d’amis qui ont des intérêts et des perspectives semblables. Essayez des choses simples comme trouver des familles qui ont les mêmes goûts en matière de nourriture et se relayer un soir pour cuisiner pour les autres familles. Organiser un apéro. Constituez-vous un groupe d’amis avec lesquels vous pourrez passer du temps et sur lesquels vous pourrez vous appuyer lorsque votre réservoir sera vide et que vous aurez besoin d’une recharge émotionnelle. Organisez des dates de jeu et des rencontres avec des personnes similaires qui peuvent soutenir votre désir de ralentir et de faire les choses un peu en dehors de la boîte. Freinez, se donner du temps pour vivre votre parentalité et la savourer pleinement, peut s’avérer un moteur pour changer le monde. Physiquement, mentalement et sur le plan de la parentalité. Essayez-le pendant un mois ou deux, puis observez ce qui se passe. Profitez du petit-déjeuner quelques minutes de plus. Laissez tomber la routine quotidienne. Trouvez du temps pour parler et rire. Quoi qu’il en soit, prenez une nouvelle habitude et conservez-la. Vous découvrirez un parent beaucoup plus calme, plus détendu (et plus en phase) la prochaine fois que vous vous regarderez dans le miroir !