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Le monde du numérique est aujourd’hui en pleine expansion. C’est pour cela qu’il n’est pas étonnant que certains métiers puissent être mis en œuvre sur la toile. Toutefois, après avoir fini votre formation, il est quand même assez difficile de s’orienter dans le bon secteur. C’est la raison pour laquelle vous devez rechercher minutieusement le métier qui vous conviendrait le mieux. En dépit de la multitude de métiers que vous pouvez trouver, il y en a quatre qui peuvent retenir plus particulièrement votre attention. Nous vous proposons de les découvrir et d’en faire une petite analyse.
La rédaction web
Parmi les débouchés des métiers du numérique, on trouve la rédaction de contenus. Il s’agit de rédiger des articles de blog, d’actualité ou encore des publi-communiqués destinés à être publiés sur des sites partenaires : vous êtes rémunéré pour les écrire. Cependant, ce type de rédaction ne s’apparente pas à une dissertation classique ou à celle d’un article de journal : il y a quelques règles à connaître et à respecter, notamment en matière d’optimisation de texte à destination des moteurs de recherche comme Google (on appelle cela le SEO).
Comme tout métier, une formation est indispensable afin que vous puissiez utiliser les outils d’optimisation de texte, savoir placer une ancre, ce que sont les balises, etc. Comptez 2 ans pour obtenir un DUT, 3 ans pour une licence lettres ou information et communication, 5 ans pour les master en communication, en journaliste, et pour les diplômes d’instituts politiques ou d’école supérieure. Il est également tout à fait possible de se passer de ces diplômes à condition de faire preuve d’une excellente culture générale et, bien entendu, d’un excellent niveau de français écrit.
Le domaine de la rédaction web est très rentable, vous pouvez proposer vos services sur les plateformes de mise en relation en tant que freelance ou être embauché par une agence de rédaction.
Le trading
Pour apprendre à trader, la formation est indispensable : minimum bac +5 et un diplôme d’école de commerce ou avec une spécialité dans la finance. Le secteur est en effet assez complexe et comporte de gros risques, pour vous comme pour vos clients. En tant que trader, vous gérez l’argent de votre client pour le faire fructifier en bourse. Connaître les flux des marchés boursiers, la volatilité des actifs et savoir lire un dashboard d’analyses et de projections très précis (indices d’Ichimoku, bandes de Bollinger, etc.) sont autant de compétences indispensables. Se tenir au courant des actualités du monde économique est également nécessaire.
En plus de cela, le trader doit savoir garder son sang-froid en toutes circonstances et ne jamais réagir avec ses émotions, au risque d’impacter sa stratégie et de causer des pertes à son client. Même si c’est un métier très rentable et excitant, car les journées ne se ressemblent jamais, la responsabilité qui pèse sur les épaules du trader est lourde et il faut être capable de l’assumer.
Le trader peut ensuite se spécialiser dans différentes branches. On désigne par branche, le type d’actifs dans lesquels il est possible d’investir : les actions boursières, les cryptomonnaies, l’investissement dans les devises étrangères (forex), les matières premières telles que l’or ou le pétrole, etc.
Le community management
La mission principale du community manager est de développer la présence de l’entreprise sur la toile. Selon le type de produits ou services proposés par l’entreprise, le community manager gérera différents réseaux : Facebook en général, Twitter, mais également Instagram et Pinterest pour pousser des produits plus visuels. Véritable chargé de communication et chargé de clientèle, il a pour rôle d’animer la communauté, de gérer les pages de réseaux sociaux, de proposer et gérer des stratégies marketing comme des jeux ou des concours, ainsi que d’analyser les retombées de chacune de ses actions. Il participe au développement des actions marketing en apportant des statistiques, et fait des propositions aux décisionnaires en remontant des remarques d’utilisateurs pertinentes.
Il est capable de gérer le buzz, aussi bien positif que négatif, il est toujours courtois et sait comment répondre à des interlocuteurs pas toujours bien disposés. Sa priorité, c’est l’image de l’entreprise sur internet : il travaille à l’améliorer, à faire parler de la marque et à éteindre les éventuels incendies qui pourraient se déclencher.
C’est un poste très attractif pour la génération « réseaux sociaux », car il demande d’être très connecté et proactif. Mais la capacité à faire une très nette séparation entre le privé et le professionnel reste son plus grand atout.
Le graphisme web
Sous ce terme se cachent un ensemble de métiers très variés, spécialisés dans des branches très précises. Le graphiste web sort en général d’une école d’art, de design ou de communication et maîtrise plusieurs logiciels à la fois. Il a pour rôle de créer des images pour illustrer, mettre en page, expliciter ou encore animer des pages web ou de réseaux sociaux. Selon sa spécialité, il est capable de créer des bannières de publicité animées, des logotypes, des typographies, de retoucher des photographies ou encore de créer toute l’interface d’un site web utilisable sur PC comme sur mobile. Ce métier peut s’exercer en freelance, dans une agence ou au sein d’une entreprise.
Le graphiste web doit avant tout être créatif, faire preuve d’adaptabilité, avoir une excellente communication avec les clients et surtout se tenir au courant des dernières tendances webdesign.
Actuellement, le motion design est particulièrement recherché par les agences de communication web, très tournées vers le mobile first. Les graphistes web capables de créer de petites animations, des logos animés, des infographies animées, d’utiliser Unity et d’autres logiciels d’animation 2D et 3D sont donc très recherchés. C’est un métier qui peut bien payer, mais qui demande malheureusement de ne pas compter ses heures : il faut être très disponible et très réactif.
Quelques conseils avant de se lancer
Quel que soit le métier du numérique vers lequel vous souhaitez vous tourner, il faut surtout que celui-ci vous permette de vous épanouir. Se pratiquant toute la journée devant un écran d’ordinateur, parfois à domicile dans le cas d’un freelance, l’isolement peut vite survenir. Heureusement, les espaces de coworking et les pépinières de startup mettent à disposition des open space partagés, où vous pourrez trouver du soutien pour démarrer votre activité ou répondre à des questions que vous pourriez vous poser.
Ne restez pas seul avec vos problèmes, en particulier s’il s’agit d’obligations administratives, ou si avez besoin de vous appuyer sur l’expérience de collaborateurs qui ont déjà affronté ces situations !